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L’Egypte va produire localement ses trains
L’Egypte crée une nouvelle entité parapublique, NERIC, en charge du développement de l’industrie ferroviaire. $10 milliards devraient être injectés sur 10 ans pour son plan de croissance. Son futur site de production de Port-Saïd fabriquera à terme des trains destinés au marché local et régional.
La société nationale des industries ferroviaires d’Egypte (National Egyptian Railway Industries Co – NERIC) vient d’être portée sur les fonts baptismaux par le gouvernement dans le cadre d’un partenariat public-privé. Sa création a été actée le 24 novembre 2020 au Caire en marge de la troisième édition du Salon sur les technologies de transport et logistique pour le Moyen-Orient et l'Afrique (TransMEA 2020).
La nouvelle entité, soutenue par la Zone économique du Canal de Suez et le Fonds souverain égyptien, vise à répondre à la demande croissante en équipements ferroviaires, tant au niveau national qu'en Afrique et dans la péninsule arabique. Ses actionnaires privés comprennent Orascom Construction, Hassan Allam Holding, Connect Professional Services et Samcrete Investments.
La phase 1 du projet consiste à l’opérationnalisation, d’ici le quatrième trimestre 2021, d’une usine de réhabilitation des trains électriques – d'une capacité estimée à 125 unités par an – dans la zone industrielle de Port-Saïd. Selon Karim Sami Saad, président du conseil d'administration de Samcrete Investments, cette première étape mobilisera un investissement de 2,8 milliards de livres égyptiennes (178,80 millions de dollars). La phase 2, d’un coût estimatif de 3 milliards de livres, comprendra une usine de fabrication de nouvelles voitures de métro avec une capacité de production de 150 unités par an.
